top of page

Patrick Vlaisloir

Mon parcours

« Traces… Des messages laissés, soufflés sur la toile par des vents peut-être de sable ou de pluie, brulants ou glacés. Et puis des mers qui se sont retirées, laissant reliefs, territoires et ciels inconnus, inexplorés. Un messager de la couleur, du mouvement, d’autre chose comme les quatre éléments : terre, air, feu et eau » . C’est ainsi que j’aimerais que s’annonce mon « œuvre ».

Atypique… Dans mon personnage comme dans mon parcours : d’abord des études de droit et de sciences politiques, puis de finance. Je débute par un poste en ambassade. Puis quelque chose ne va pas, ça ne peut pas être ça « la vie active » ; il me faut autre chose. En rupture avec ce passé, ma sensibilité me porte alors vers les arts du spectacle. Puis, au hasard d’un voyage en Italie au début des années 80, Florence, Vérone, Venise et le choc de
l’émotion esthétique dans ces palais où l’empreinte des princes reste celle des artistes : je serai artiste peintre.


Je suis des cours de dessins (ADAC) et de technique de peinture aux Beaux Arts de Paris (A. Pincas). Un « maître » (U. Varlik) accepte de suivre mes travaux. Et puis je vole de mes propres ailes, quelques ventes et expositions de groupe. A cette époque je peins au pastel gras et sec, dans un style réaliste-fantastique, une période où le peintre romantique Kaspar-David FRIEDRICH m’inspire beaucoup.

 

En 1987, par nécessité, je « rentre dans le rang » et deviens cadre supérieur dans la finance et consultant indépendant mais toujours avec pinceaux, toiles et couleurs à portée de main.


A partir de 2007, je peux enfin me consacrer entièrement à la peinture.


Ma démarche de peintre

 

J’éprouve une réelle admiration pour les maîtres de l’abstraction lyrique, Hans HARTUNG, Zao WOU KI, Jackson POLLOCK, Olivier DEBRE… Pour les créations des peuples aborigènes et leurs transcendants « territoires du rêve » . Et VAN GOGH, VERMEER, ZIANG DAQIANG…

Pourquoi l’abstraction ? Parce que la figure me semble un peu anecdotique, pas assez directe et en même temps trop directive pour le public.

 

La couleur, les lignes, le graphisme, l’espace, le mouvement, tous ces éléments se retrouvent dans l’expression pictural quelle que soit l’école, le style, l’appartenance. S’y ajoute le
principe de liberté qui ne supporte ni limites ni bornes. Tout cela se retrouve dans la peinture abstraite.

Créer en toute liberté, sans autre intention préalable, ni plan, ni esquisse, ni dessein que celui de peindre.

Construire et structurer ne nécessitent pas de planifier, anticiper ou prévoir. C’est une manière de fixer une multitude d’instants successifs et finalement une manière de fixer le temps tout court.

On me demande parfois « mais qu’avez voulu dire ? » Je réponds que si j’avais pu l’exprimer autrement, je l’aurais dit, ou chanté, ou écrit, ou dansé….. Le sens d’une oeuvre c’est l’œuvre elle-même, le tableau, et rien d’autre.

Sur le plan technique, j’utilise principalement l’acrylique, que j’épaissis à la gouache ou que je rends transparent avec de l’encre.

J’ai une prédilection pour les grands formats, bien sûr plus encombrants et moins faciles à vendre. Et pourtant en 2018 j’ai peint une trentaine de tout petits formats.


La peinture intuitive ou opportuniste que je pratique peut s’étendre sur de longues périodes, comme très vite aboutir à un tableau. Je considère que chaque oeuvre est une tentative, une approximation de dire ce que l’on a en soi. Un tableau peut être terminé, une œuvre, jamais. Ou alors c’est que l’on a plus rien à dire. Je n’en suis pas là et probablement jamais.

Dernières expositions


2019 – CARROUSEL DU LOUVRE ARTSHOPPING, Paris

2018 – PLUSIEURS EXPOSITIONS DE GROUPE, Sceaux, Chatenay-Malabry, le Plessis-Robinson

2017 – HOTEL DE VILLE DE CASTENAU LE LEZ, Montpellier

2016 – GALERIE MONOD, Paris

2015 – PRIX DU PUBLIC AU PLESSIS-ROBINSON EXPOSITION DE GROUPE

2014 - ART EN CAPITAL GRAND PALAIS, Paris

bottom of page